Ondes électromagnétiquesLe jeu trouble des associations
Alors que les études scientifiques rassurantes s’accumulent à propos de l’innocuité des ondes de téléphonie mobile et du Wi-Fi, des associations tiennent un discours alarmiste, au risque d’amener les pouvoirs publics à adopter des mesures de protection aussi coûteuses qu’inutiles.
« Ondes électromagnétiques, un champ d’incertitudes ». Tel était le titre, en octobre 2008, d’un dossier publié par Que Choisir. Plus de six ans après, le champ d’incertitudes s’est considérablement réduit. On peut affirmer aujourd’hui, dans l’état actuel des connaissances, que les ondes des téléphones portables, des antennes-relais ou du Wi-Fi ne sont ni plus ni moins dangereuses que les ondes captées par votre poste de radio. Certifier qu’elles provoquent cancer, tumeur, problème de fertilité, malaises, maux de tête, palpitations ou nausées relève de la supercherie. Et pour cause : l’organisme humain ne les perçoit pas. Si une controverse en apparence scientifique subsiste, c’est sous une forme très déséquilibrée. Quelques chercheurs ou médecins seulement à l’échelle de la planète (Magda Havas, Dominique Belpomme, Olle Johansson, Lennart Hardell...) voient dans les ondes un scandale sanitaire. Ils ne prennent en compte que leurs propres conclusions ou s’appuient sur des études que l’écrasante majorité de la communauté scientifique dénonce, faute de pouvoir les reproduire ou parce
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