Florence Humbert
AudioprothèsesOctave sème le trouble
L’arrivée d’un nouvel assistant d’écoute low cost en vente libre dans les pharmacies déclenche une levée de boucliers chez les audioprothésistes et relance le débat sur le prix des appareils auditifs.
Après les lunettes loupes vendues sans ordonnance et à petits prix, les assistants d’écoute débarquent dans les pharmacies. Lancé par Sonalto, une start-up parisienne, le nouvel appareil, baptisé « Octave », ne nécessite ni prescription médicale, ni empreinte du conduit auditif, ni réglage par un professionnel. Prête à l’emploi, cette oreillette numérique amplifie les sons de 11 à 20 décibels selon la position choisie par l’utilisateur. Et ce pour moins de 300 € par oreille, soit cinq à six fois moins qu’une audioprothèse classique. Un moyen de démocratiser l’accès aux aides auditives, même si Octave ne concurrence pas directement les audioprothèses. « C'est une oreillette de confort qui ne corrige que les gênes auditives légères ou débutantes liées au vieillissement naturel de l’oreille (presbyacousie) », précise Maxence Petit, fondateur de Sonalto. Pas question de remettre en question le savoir-faire et la compétence des audioprothésistes dans le traitement des surdités moyennes ou sévères !
Un assistant d’écoute tout à fait légal
Distribué depuis deux ans dans 3 500 pharmacies et sur Internet (Sonalto.fr et Newpharma.be), Octave compterait à ce jour 3 500 utilisateurs. Ce succès encore modeste est malgré
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