ENQUÊTE
Vente directe

Des atouts… mais aussi des dérives

Fini, les réunions interminables et les vendeurs insistants ! De jeunes marques dépoussièrent le marché de la vente directe, en pleine mutation. Or, s’il offre de réelles opportunités, tant pour les clients que les professionnels, ce secteur est encore écumé par des escrocs.

Malgré une image désuète, la vente à domicile ne se porte pas si mal. En 2022, elle a généré en France un chiffre d’affaires de 4,35 milliards d’euros, indique la Fédération de la vente directe (FVD) sur son site. Soit l’équivalent du marché des jeux vidéo. « Le covid a vraiment fait monter les ventes en 2020, parce que les gens étaient plus disponibles », indique le délégué général de la fédération, Frédéric Billon. Comme partout dans le commerce de détail, les ventes ont ensuite marqué le pas en 2022, avec des baisses de plus de 10 % pour certaines entreprises dans le textile, par exemple.

Cependant, avec des pratiques en pleine mutation, et notamment la promesse d’une relation client plus étroite et plus chaleureuse, la vente à domicile semble partie pour éviter les naufrages des grandes enseignes comme Camaïeu, Jennyfer ou Marks & Spencer. Elle pourrait même créer la surprise. « Les réseaux sociaux ont changé la donne, et de plus en plus de sociétés ouvrent aussi des sites d’e-commerce sur lesquelles les vendeuses peuvent avoir leur propre boutique », détaille Frédéric Billon. « Vendeuses », car les 700 000 employés du secteur restent,

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Ivan Logvenoff

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