Roselyne Poznanski
RetraiteDe quoi parle-t-on exactement ?
Les futurs retraités ne sont pas à la fête. Après la réforme de 2014, la rigueur est encore une fois au programme... Il s’agit en effet de sauver les régimes de retraite complémentaire des salariés. Plus que jamais, partir en ayant fait valoir un maximum de droits est essentiel.
Difficile aujourd’hui de savoir avec précision sur quelle retraite on va pouvoir s’appuyer demain ! Depuis 15 ans en effet, on ne compte plus les réformes qui se succèdent pour tenter de sauver notre système de retraites par répartition dont le principe, il faut le rappeler, est d’utiliser immédiatement les cotisations versées par les actifs pour payer les pensions des retraités. De fait, on ne compte plus les mesures prises à l’encontre des futurs retraités, qui doivent désormais travailler plus longtemps que leurs aînés pour percevoir, au mieux, une pension équivalente, au pire plus faible...
Comment en est-on arrivé là et pourquoi, moins d’un an après la dernière réforme des retraites, les partenaires sociaux (représentants des salariés et des employeurs) qui gèrent les deux plus grands régimes de retraite complémentaire, l’Arrco d’une part et l’Agirc d’autre part, ont-ils été contraints d’« assurer la pérennité du financement des pensions complémentaires » ?
La réponse n’est pas simple. En fait, si notre système de retraites est actuellement aussi fragile, c’est parce que les paramètres sur lesquels le législateur s’est
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