Quand l’Anah rend chèvre !

« Faire tourner quelqu’un en bourrique : l’exaspérer à force de taquineries et d’exigences », détaille le Larousse. En guise d’illustration, Valérie Salembien nous relate ses mésaventures avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah), ou plutôt celles de son fils de 22 ans, qui a acheté une maison à Amiens (80). Il veut y installer un poêle à bois et, à ce titre, peut prétendre à 2 500 € d’aides de MaPrimeRénov’ décarbonation. Encore faut-il réussir à déposer le dossier : depuis 10 mois, mère et fils butent sur cette première étape. Une fois le questionnaire en ligne rempli et validé, une mention apparaît systématiquement, en rouge : « adresse e-mail déjà utilisée ». « Or, mon fils n’a jamais fait de demande, assure Valérie Salembien. Nous avons essayé avec un autre courriel, mais ça ne change rien. Je ne compte plus les appels à l’Anah. Mais je me heurte à un mur. On me dit que ce bug technique peut arriver, qu’il faut faire des captures d’écran, puis recommencer régulièrement… On m’a même conseillé de laisser passer 72 heures entre deux tentatives. Parfois, ça marche, disent-ils. C’est fou ! » Une conseillère finira par lui suggérer que le problème pourrait venir du numéro fiscal de son fils. « J’avais déjà touché MaPrimeRénov’ pour des travaux à