La colocation sans souciToit, plus moi, plus eux…
Partager le même toit avec des personnes que l’on ne connaît pas forcément est un excellent moyen de réduire sa « facture loyer ». Mais la cohabitation n’est pas toujours rose. Aussi, mieux vaut s’entourer de toutes les précautions juridiques et financières.
Plus d’espace pour moins cher, des soirées conviviales, la possibilité d’élargir son horizon culturel... Beaucoup de vertus sont prêtées à la colocation, un mode de vie importé des États-Unis et qui connaît depuis près d’une vingtaine d’années un succès toujours croissant dans notre pays. La cherté des loyers dans les grandes métropoles françaises a évidemment favorisé le développement de cette formule, très prisée par les étudiants et les jeunes actifs, qui voient là un moyen de se loger à bon compte. Mais pas seulement. Elle séduit également de nouvelles catégories de locataires, comme les familles monoparentales et même les seniors qui, au-delà des économies réalisées, souhaitent ainsi sortir de leur isolement. Facilitée par Internet, la colocation s’inscrit aussi dans une tendance plus large de consommation collaborative, un modèle économique qui pose le partage comme fondement.
Ces nouveaux comportements, adoptés par des personnes au profil de plus en plus varié, n’ont pas échappé au législateur. Jusqu’alors dépourvue de toutes règles spécifiques, la colocation bénéficie, depuis la loi Alur (pour l’accès au logement et un
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter