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Élisa Oudin
Amazon, le géant du Web, a gagné la bataille du non-alimentaire contre les hypers et les supermarchés. Mais ces derniers préparent leur riposte. La guerre ne fait que commencer. Quelles conséquences pour les clients ?
Pourra-t-on encore déposer demain, dans le même chariot, légumes, liquide vaisselle, couches bébé, petit électroménager ? Peu probable… Le modèle de l’hypermarché universel, tel qu’on le connaît, semble voué à s’effacer. Les patrons de la grande distribution paraissent eux-mêmes résignés. « Nous avons perdu la bataille du non-alimentaire », déclarait notamment, en mars dernier, Georges Plassat, P-DG du groupe Carrefour, quelques semaines avant de passer la main à son successeur.
En cause, la méfiance accrue de plus en plus de Français pour la consommation de masse… Et surtout, la déferlante du e-commerce, dominé par Amazon. En une dizaine d’années, le géant américain de la distribution en ligne (26 fois la valeur du groupe Carrefour en Bourse !) s’est imposé comme le leader des ventes en France dans les domaines de l’informatique grand public, du high-tech et du son. Pour autant, le magasin physique ne semble pas mort. Il conserve des atouts, comme le montre notre enquête de terrain (voir encadré). Mais pour survivre, les grandes surfaces vont devoir profondément évoluer.
Amazon est devenu, en 2016, le premier distributeur de produits non alimentaires en France. Avec environ 8 milliards
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Élisa Oudin
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