ENQUÊTE

Garantir le risque dépendanceCe n'est pas une question d'âge

La perte d’autonomie nous concerne tous et peut survenir à tous les âges de la vie : à la naissance, à la suite d’une maladie, d’un accident ou du vieillissement. En voulant instaurer une protection sociale de la dépendance limitée aux seules personnes âgées, les pouvoirs publics font preuve d’une démarche restrictive qui n’est pas la bonne.

En 1997, les parlementaires ont classé les citoyens en perte d’autonomie en deux catégories : s’ils ont moins de soixante ans, ce sont des « handicapés » ; s’ils ont plus de soixante ans, des « dépendants », ce qui entraîne des prises en charge différentes et nettement désavantageuses pour les aînés. Cette discrimination par l’âge est toutefois toute en nuance. Un système de dérogations permet en effet aux handicapés vieillissants qui franchissent le cap des soixante ans de conserver le bénéfice de leur prestation, bien plus favorable que celle attribuée aux plus de soixante ans. Les réglementations s’empilent et complexifient inutilement le paysage administratif, alors que le retour à l’équité et au bon sens simplifierait bien des choses.

Deux poids, deux mesures

Ce n’est donc pas l’état de santé d’une personne, ni sa pathologie qui décide de son sort, c’est sa date de naissance... Au pays de Descartes, ce raisonnement laisse pantois et fait dire aux plus cyniques qu’il vaut mieux faire un AVC (accident vasculaire cérébral) à cinquante-neuf ans

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