Laurence Delain-David
Assurance vieLes contrats d'assurance vie associatifs, 5 critères qui font la différence
Dans leur grande majorité, les associations d'assurés existantes (elles sont très nombreuses, même si aucun chiffre officiel ne circule) sont en fait de simples émanations des compagnies d'assurances, des sortes de coquilles vides qui ont surtout permis à l'assureur, non seulement d'alléger sa fiscalité, mais également de modifier les contrats dans le sens qui lui convenait le mieux. «Toute la force et la faiblesse des contrats associatifs résident dans le fait qu'ils peuvent faire l'objet d'un aménagement entre l'association et l'assureur, ce qui n'est pas le cas des contrats individuels lesquels, une fois conclus, ne peuvent plus être modifiés», rappelle Claude Fath, président de l'association Agipi. Si l'association est honnête, cela peut être un bon point pour l'assuré. En revanche, si elle fonctionne en collaboration étroite avec l'assureur, cette alliance jouera alors contre lui.
Or, très peu d'associations ont vraiment fait le choix de défendre le point de vue des assurés face à l'assureur. Elles se comptent pratiquement sur les doigts de la main. Outre l'Afer, on peut ainsi citer le Gaipare (groupement associatif interprofessionnel pour l'amélioration de la retraite et de l'épargne, partenaire des AGF), l'Agipi (association générale interprofessionnelle de prévoyance et d'investissement qui travaille avec Axa), l'Asac (association de sécurité et d'assistance collective, partenaire des AGF et de Generali) et l'Aprep, petite association travaillant avec Axa et la
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