Trottinette électriqueLes principaux modèles disponibles

Xiaomi Mi (M365)

La Xiaomi M365 a ravi à E-Twow la place de reine des trottoirs : à Paris et ailleurs, on ne voit plus qu’elle ! Le fabricant chinois avait commencé à distribuer cette trottinette sur Internet avant son arrivée officielle en France avec un argument imparable : son prix, 399 €. La M365 va à l’essentiel, oubliez les options de confort. Les poignées ne sont pas rabattables, le guidon n’est pas réglable en hauteur, aucun écran n’affiche la vitesse ou l’heure. Seuls cinq points LED informent le pilote du niveau de sa batterie, et pour connaître sa vitesse ou le kilométrage total, il faut connecter la trottinette à son smartphone en Bluetooth via l’application Mi Home. En revanche, les pneus gonflables (8,5 pouces) et le plateau assez large offrent une bonne tenue de route et assez d’amorti pour passer confortablement sur les pavés. Son moteur brushless niché dans la roue avant assure une traction dynamique et son frein à disque, à l’arrière, un freinage performant. Et le minimum de confort est assuré par une béquille et des éclairages avant et arrière intégrés.

Principales caractéristiques

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Inokim Light 2

Inokim a apporté quelques améliorations à sa trottinette Light. Désormais baptisée Inokim Light 2, la nouvelle trottinette intègre un frein à tambour supplémentaire, intégré à la roue avant, en plus de celui intégré à la roue arrière. Le moteur (dans la roue arrière) est aussi plus puissant (350 W au lieu de 250 W). Inokim a également ajouté la béquille qui manquait cruellement sur son précédent modèle. Pour le reste, le châssis est identique avec son plateau large et son guidon rabattable. La trottinette offre une bonne tenue de route et s’avère confortable. Contrairement à la première Light, proposée en deux versions (Hero et Super), la Light 2 n’est proposée qu’en version Super.

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Inokim Light

Inokim (anciennement MyWay) a renouvelé son châssis historique et propose la Light, une trottinette ultra-confortable (pneus gonflables 8,5 pouces à l’avant et à l’arrière), facile à plier, dépourvue de béquille mais pliable en position parking (voir photo). L’Inokim Light est propulsée par un moteur dans la roue arrière et offre une bonne tenue de route. Le plateau est assez large pour varier les positions pendant le trajet, et le frein à tambour dans la roue arrière permet de freiner en cas d’urgence. Le guidon, rabattable, est maintenu par un système d’écrous efficace. Sans être brutale, l’accélération est nerveuse, ce qui agrémente la conduite. La trottinette est donnée pour étanche (IP65). Elle est proposée en deux versions, Super ou Hero, qui diffèrent par leur batterie. Quitte à vous offrir une trottinette, autant ajouter les 100 € qui séparent ces deux versions pour profiter de la plus grande batterie.

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Egret Eight V2 et Ten V3

Bien connu pour ses modèles robustes, Egret resserre sa gamme autour de deux modèles, la Eight et la Ten, ainsi nommées d’après le diamètre de leurs roues (8 et 10 pouces). Le fabricant commercialise actuellement les versions V2 et V3, respectivement, de ces deux trottinettes. Soyons clairs : ces deux modèles sont lourds et encombrants, à envisager comme véhicules à part entière, pas comme complément entre un bus et un train. L’Egret Eight, équipée d’une roue pleine à l’arrière (où se niche le moteur) et d’un pneu gonflable à l’avant, offre toutes les options d’une bonne trottinette : ses deux freins à tambour sont d’une efficacité indéniable, la potence est réglable, le système de pliage facile, la béquille pratique. La trottinette atteint 30 km/h (mais la réglementation en vigueur interdit de rouler à cette vitesse). Malgré les suspensions arrière et ses grandes dimensions, on s’attendait néanmoins à plus de confort. La Ten est, elle, plus confortable, notamment grâce à ses deux pneus gonflables. Son frein arrière à disque élève aussi encore un peu plus le niveau de sécurité.

À noter. La société allemande Urban Electrics, qui commercialise et fait fabriquer les trottinettes Egret, a récemment lancé The Urban, une nouvelle marque de trottinettes électriques. Distribuée principalement sur son site Internet, elle vise principalement les jeunes. À ce jour, quatre modèles composent la gamme :

• #BRLN (799 €, 14 kg, moteur 250 W, batterie 24 V 7,4 Ah) ;
• #BRLN V2 (899 €, 12 kg, moteur 350 W, batterie 36 V 7,3 Ah) ;
• #LNDN (399 €, 8,4 kg, moteur 180 W, batterie 24 V 2,9 Ah) ;
• #HMBRG (1 099 €, 17 kg, moteur 350 W, batterie 36 V 10,4 Ah).

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Micro Falcon, Eagle, Condor

Le fabricant suisse Micro propose trois modèles de trottinettes. Premier constat : contrairement à bon nombre de leurs concurrentes, celles-ci inspirent immédiatement confiance. Le système de pliage semble solide, les mécanismes sont fermes, aucun jeu, ni dans la potence, ni dans les manettes de pilotage, ne sème le doute. Micro élève encore le niveau de sécurité avec des phares arrière intégrés et un phare avant livré dans la boîte. Les trois modèles sont étanches (IP54), leur moteur (500 W) est intégré dans la roue arrière et les roues pleines écartent les risques de crevaison. Particularité de ces trottinettes : elles peuvent être utilisées comme des trottinettes à assistance électrique. Poussez comme avec une trottinette normale, et l’engin maintiendra la vitesse un moment avant qu’il faille pousser à nouveau. Autres points communs, leur poids plume, qui permet de les porter facilement à bout de bras ; l’accélérateur à la poignée, comme sur une moto ; leurs freins multiples (un frein moteur au guidon, un frein mécanique au pied) efficaces.

La Falcon est la plus légère, 8 kg. Ses petites roues (125 mm à l’avant, 120 mm à l’arrière) et sa batterie limitée (autonomie 10 km) la destine aux petits trajets. La Condor et l’Eagle sont plus confortables, avec des roues de 200 mm et ne se distinguent que par leur batterie (autonomie annoncée de 10 km sur l’Eagle et de 25 km sur la Condor).

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Micro E-micro One

Trottinette à assistance électrique, l’E-Micro One requiert un effort physique de l’utilisateur, qui doit donner l’impulsion, comme sur une trottinette classique, pour entretenir la vitesse. Et elle est l’une des plus légères du marché : elle ne pèse que 7,5 kg. Ces deux caractéristiques en font une trottinette à envisager en complément des transports en commun, et non comme un moyen de transport à part entière pour des trajets de plusieurs kilomètres. Le choix d’une petite batterie confirme ce positionnement (charge rapide mais faible autonomie : 15 km environ selon nos premières observations). Elle dispose d’un autre atout, le matériau de sa roue avant. Il ne s’agit pas d’un pneu gonflable (confortable mais sujet aux crevaisons) ni d’un pneu dur (moins confortable mais increvable), mais d’une roue à double densité qui promet le meilleur des deux mondes : confort sans risque de crevaison. L’E-Micro One reste cependant inconfortable sur les pavés, notamment à cause de sa roue arrière très dure et un brin chassante. Micro Mobility déconseille fortement l’utilisation sur chaussée humide, il inscrit même cette clause dans les exclusions de garantie.

Mise à jour : E-Micro One V4

Micro a apporté plusieurs améliorations à sa trottinette historique. La One V4 présente une meilleure étanchéité (notamment au niveau du connecteur de charge et des passages de câble) et les vis du guidon sont plus discrètes. La puissance de la batterie est désormais gravée sous le plateau (information utile en cas de voyage en avion, si toutefois la compagnie que vous empruntez l’autorise). Le fabricant promet aussi une roue avant plus solide.

Principales caractéristiques

E-Twow Booster S et Booster V

Après de multiples variantes de ses précédents modèles (Booster, Booster Plus, Monster, Eco…), E-Twow affiche depuis 2018 sa volonté de simplifier sa gamme de trottinettes autour de deux modèles, les E-Twow Booster S et Booster V. Le fabricant reprend le châssis qui a fait sa marque de fabrique et ses roues pleines qui éliminent les risques de crevaison. Sur ces modèles, E-Twow a changé deux composants internes (carte électronique et afficheur) et la batterie (36 V au lieu de 33 V sur la Booster Plus). Le fabricant se targue de vitesses maximales de 35 km/h, mais il est interdit (et dangereux !) de rouler à cette allure. Nous vous conseillons de rester au seuil des 25 km/h sur les pistes cyclables (et au pas sur les trottoirs). Cette vitesse est déjà largement suffisante pour se déplacer rapidement au quotidien. La différence entre la S et la V tient à la batterie : celle de la V est censée offrir une autonomie supérieure (35-40 km contre 30-35 km pour la S). Ce châssis, amélioré avec les années, offre un très bon rapport encombrement/confort, à mi-chemin entre la Xiaomi M365 (très confortable, très encombrante) et l’Evo CCL (rigide mais très maniable). Les suspensions amortissent efficacement les pavés, les pneus en gomme dure sont increvables. Les poignées rabattables et les roues de 8 pouces permettent de glisser la trottinette sous un siège, dans le métro ou le train. Dommage qu’Etwow n’ait toujours pas intégré de béquille.

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Evo CCL

N’attendez pas de cette Evo CCL (Compact City Light) le confort d’une trottinette à grands pneus gonflables. Avec ses petites roues dures de 5 pouces, elle encaissera moins bien les pavés et se montrera globalement plus rigide sur toutes les surfaces. En contrepartie, l’utilisateur roulera sans la crainte de crever et profitera d’un plateau bas qui conforte la CCL dans son statut de trottinette très maniable. La batterie est nichée dans la potence, le constructeur a donc pu la brancher au moteur (roue avant) en intégrant tous les câbles au châssis. L’accélération (à gâchette) est souple et, grâce à l’inertie de la CCL, permet de couvrir de grandes distances. Le frein, lui aussi très doux, exige d’anticiper tous les obstacles pour éviter un freinage d’urgence qu’il n’est pas en mesure d’assurer. Ce modèle destiné aux petits trajets se porte facilement grâce à son poids plume d’environ 7 kg, un véritable atout.

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Inmotion L8/L8F

Après la L6 (voir ci-dessous), Inmotion a étoffé sa gamme avec la L8, déclinée en deux versions qui diffèrent par leur batterie et par la présence de deux petites roulettes sous le plateau de la L8F qui facilitent son transport quand elle est pliée. La L8 est étanche (IP65). À l’arrière, une LED s’allume quand on freine et à l’avant, un phare intégré améliore la visibilité. Aucun bouton de commande pour l’allumer, les fonctions s’activent et se désactivent par une combinaison d’appui sur les gâchettes d’accélération et de freinage. Appuyer quelques secondes sur l’accélérateur allume la lumière, et appuyer simultanément sur les deux gâchettes allume la trottinette. Une béquille permet de garer la L8/L8F sans la plier. Comme souvent, le guidon est rabattable, mais il n’est maintenu déplié que par un système de loquet qui, bien que d’aspect robuste, n’est pas des plus sécurisants (voir photo). À l’usage, la trottinette n’est pas très confortable malgré un pneu gonflable à l’arrière (roue pleine à l’avant). Accélération et freinage sont doux, dommage qu’aucun frein mécanique n’ait été prévu pour freiner plus sèchement en cas d’urgence.

Notez que New Walkings, importateur de la marque Inmotion (qui commercialise aussi des monoroues électriques et des mini-scooters électriques) ne proposera plus de trottinettes électriques sous cette marque. Ses modèles sont désormais estampillés Wiizee. La gamme comprend quatre trottinettes (WS1, WS3, WS5 Max et WS7 Max), vendues principalement sur Internet entre 249 € et 1 190 €.

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Inmotion L6

Inmotion mise sur le confort et la stabilité pour ce premier modèle commercialisé en France. La L6 est équipée d’amortisseurs à l’avant et à l’arrière, d’un long et large plateau ainsi que d’une béquille. L’accélérateur à gâchette est réactif et le frein (à tambour) très doux. Trop doux, peut-être : difficile de s’arrêter brutalement en cas d’urgence. La trottinette est résistante à l’eau et à la poussière (IP65) et se distingue par un design original. Dommage qu’il soit impossible de régler la hauteur du guidon. Inmotion a opté pour une roue gonflable à l’avant, qui encaisse bien les déformations du trottoir. La roue arrière, qui abrite le moteur, est pleine. La L6 est connectée : une application (Android, iOS) permet de limiter la vitesse maximale, d’enregistrer son parcours sur une carte ou encore de verrouiller la trottinette. 

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Trottix TX1

La Trottix TX1 est le premier modèle d’une jeune entreprise française qui mise sur le haut de gamme pour se distinguer. Chaque trottinette qui sort de ses ateliers, situés en région PACA, est numérotée. La quasi-totalité des composants de la trottinette sont fabriqués en France. Seuls les freins (de marque Tektro, leader mondial avec Shimano), la batterie et le moteur (niché dans la roue arrière) sont importés d’Asie. Conséquence, le prix est, lui aussi, de luxe : il faut débourser 1 680 € pour s’offrir la TX1, sans l’option Bluetooth qui lui permet de communiquer avec l’application dédiée (comptez 120 € supplémentaires), et vous ne la trouverez pas chez les revendeurs habituels, le fabricant étant le seul à la commercialiser.

La trottinette affiche fièrement son design audacieux : du système de pliage aux rouages des freins à disque, le moindre écrou est visible. Le plateau en aluminium et les suspensions soulignées par de la couleur accentuent ce look « métallo-industriel ». Un choix qui confère à la TX1 un aspect global robuste inspirant confiance. 

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Lab’Elle

Lab’Elle est née de l’imagination d’un entrepreneur français qui fait de la fabrication à Nîmes (Gard) un argument de vente face au déferlement sur le marché de modèles fabriqués en Chine. À première vue, la trottinette inspire confiance. La potence semble robuste, les freins à disque témoignent du souci de la sécurité de l’utilisateur. Le plancher et les garde-boue en bois comme les finitions en cuir signent un look travaillé et séduisant. La Lab’Elle est équipée d’un panneau solaire capable, selon le fabricant, d’offrir 10 % d’autonomie supplémentaire. Elle intègre également un éclairage avant efficace. Mais pour rouler en toute sécurité la nuit, l’utilisateur devra s’équiper lui-même d’une lumière arrière.  

À l’usage, la trottinette est plutôt confortable. Grâce aux pneus gonflables, le passage de pavés est plus doux qu’avec une trottinette à pneus durs (mais reste éprouvant pour les vertèbres). Entraînée par un moteur situé dans la roue arrière, la trottinette délivre une accélération un peu poussive, mais une fois lancée, elle est puissante. Les freins, eux, sont d’une efficacité incontestable, limite un peu trop secs (on apprend à doser le freinage avec le temps). Lab’Elle s’est inspirée de l’univers du vélo électrique avec un compteur qui indique le niveau de la batterie et permet de choisir parmi 5 niveaux de puissance. Le niveau 1 est recommandé « pour la ville », les quatre autres pour les espaces privés (la réglementation, encore sujette à débat, suppose une vitesse maximale de 6 km/h sur les trottoirs et n’autorise à aller au-delà de cette vitesse que dans les espaces privés). Faute d’écran, la vitesse est affichée sur smartphone, dans une application dédiée. Celle-ci permet aussi d’afficher une carte pour le guidage et de bloquer la trottinette pour limiter les vols.

Confortable, la trottinette est aussi… encombrante. Hors utilisation, elle s’avère assez peu maniable à déplacer. La batterie racle le sol quand on monte un trottoir ou qu’on franchit un obstacle (porte d’immeuble, par exemple). Heureusement, elle est protégée par un logement en métal hermétique. Une fois pliée, une poignée permet de la faire rouler. Mais dans cette position, le guidon n’est pas bloqué dans sa course latérale et se balade de droite à gauche, butant régulièrement sur les mollets de celui qui la tire. Agaçant. La Lab’Elle est disponible en deux versions, avec guidon fixe ou pliable.

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