
Florence Humbert
La dégustation compte pour 60 % de la note. Le respect des poids indiqués, et les qualités nutritionnelles et sanitaires viennent après.
Aspect. L’évaluation repose sur un règlement européen et sur la norme Afnor pour les sardines « à l’ancienne ». L’examen (couleur, intégrité, traces d’oxydation…) porte sur 3 boîtes par référence.
Goût. L’analyse sensorielle est réalisée par un jury de 11 experts en produits de la mer. Les testeurs caractérisent l’odeur, la saveur et la texture des sardines.
On vérifie l’exactitude des mentions des poids net et égoutté sur l’étiquetage de 3 boîtes par produit.
Nos analyses portent sur les teneurs en lipides et leur profil en acides gras. Le sel et le pourcentage d’eau dans l’huile sont aussi mesurés.
Stabilité. On contrôle les variations éventuelles du produit après étuvage à 55 °C pendant 7 jours en le comparant au témoin conservé à 37 °C.
Histamine. Cette toxine cause des intoxications alimentaires graves. Son dosage est effectué par une méthode immuno-enzymatique.
Métaux lourds. Le contrôle des teneurs en plomb, cadmium et mercure est réalisé par absorption atomique.
On vérifie la présence des mentions obligatoires (poids net, coordonnées fabricant…) et facultatives (allégation sur les omégas 3, étiquetage nutritionnel, etc.) pour juger leur pertinence. Comme les non-conformités à la réglementation sont sans gravité, ce critère n’entre pas dans l’évaluation des produits.
Florence Humbert
Gaëlle Landry
Rédactrice technique
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