
Florence Humbert
Noix de Saint-Jacques, homards, langoustes figurent en bonne place au menu des repas de fêtes. Cette année, nous avons testé leur version surgelée.
Pour chaque référence, nous avons recherché, sur 1 échantillon, les vibrios pathogènes et, sur 3 échantillons, la flore totale, les coliformes, les bactéries anaérobies sulfito-réducteurs, les staphylocoques dorés, ainsi que les salmonelles et listeria monocytogènes.
Notre appréciation repose essentiellement sur les résultats de microbiologie et de dégustation.
Nous avons évalué le rapport humidité/protéines de toutes les références de noix de Saint-Jacques pour détecter un éventuel trempage des produits.
Nous avons recherché la présence de conservateurs (sorbates, benzoates et sulfites) et de rétenteurs d'eau (polyphosphates) dans tous les produits.
Nous avons procédé de même pour le plomb, cadmium et mercure. Pour les noix de Saint-Jacques, nous avons contrôlé l'absence de phycotoxines, produites par certaines algues marines.
Chaque produit a été pesé cinq fois et sur 5 échantillons : dans son emballage (poids brut), sans l'emballage, débarrassé de sa couche de glace d'enrobage mais encore congelé (poids net déglacé), décongelé et enfin cuit et décortiqué (homards et langoustes).
Les produits ont été présentés de manière anonyme à un jury de dégustateurs qui devaient les décrire, puis donner une appréciation globale.
Florence Humbert
Élise Le Goff
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