Lars Ly
Rédacteur technique
Les sièges auto dits Isofix sont munis de deux crochets situés à l’arrière de leur assise. Ces crochets sont arrimés aux 2 points d’ancrage Isofix du véhicule (obligatoires sur les véhicules neufs depuis 2011) localisés à la jonction entre le dossier et l’assise de la banquette. Les attaches Isofix sont nécessairement combinées avec un système de maintien complémentaire : sangle antirotation, jambe de force, bouclier d’impact ou ceinture de sécurité. La plupart des sièges Isofix peuvent également être installés uniquement avec la ceinture de sécurité adulte, sans faire appel au système Isofix. Cela permet d’utiliser le siège dans un éventuel second véhicule plus ancien, démuni de points d’ancrage Isofix.
Isofix est un système permettant d’attacher le siège auto dans la voiture sans avoir besoin d’utiliser la ceinture de sécurité. Il est constitué de deux crochets installés à la base du siège, qui s’arriment à des anneaux solidaires du châssis de la voiture, et d’un système antirotation qui empêche le siège de pivoter autour de l’axe formé par ces crochets, en cas de choc frontal.
Le système antirotation est généralement constitué d’une jambe de force qui s’appuie sur le plancher, ou d’une sangle antirotation supérieure appelée aussi « top-tether ». Elle s’accroche au dos de la banquette où le siège est installé, ou au plancher du coffre.
Le système Isofix limite les risques d’installer le siège de manière incorrecte, contrairement au système utilisant la ceinture de sécurité. De plus, Isofix simplifie l’installation du siège, même si l’arrimage de la top-tether ou la mise en place de la jambe de force constituent une étape supplémentaire. Enfin, les sièges Isofix sont plus stables sur la banquette que ceux qui sont ceinturés, car ils sont attachés de manière rigide. Ainsi, ils ne s’inclinent pas dans les virages, et ne glissent pas sur la banquette. Mais tous les sièges Isofix ne sont pas compatibles avec toutes les voitures.
Obligatoire depuis 2005 sur tous les nouveaux modèles de voitures, puis sur tous les véhicules qui sortent d’usine depuis février 2011, le système de fixation Isofix s’est considérablement développé ces dernières années, notamment avec l’apparition du règlement i-Size R129 en 2013, qui en a fait la promotion. Aujourd’hui, plus de la moitié des sièges auto sont de type Isofix. Les sièges Isofix i-Size (c’est-à-dire homologués selon le règlement R129) sont, quant à eux, compatibles avec toutes les voitures elles-mêmes i-Size.
Mais dans tous les autres cas (sièges Isofix homologués R44-04 ou voiture incompatible i-Size), il faut impérativement vérifier la compatibilité entre le siège et la voiture, même si la majorité des sièges Isofix sont compatibles avec la majorité des voitures qui possèdent de tels points d’ancrage. Les fabricants de sièges tiennent à jour la liste des compatibilités de leurs produits.
En moyenne, un siège Isofix coûte dans les 350 €. Certains modèles peuvent grimper bien au-delà (plus de 500 €) alors que des modèles low cost s’affichent à moins de 100 €. Il faut compter un surcoût du siège d’environ 50 à 100 € par rapport à un siège traditionnel qui s’attache avec la ceinture de sécurité.
Certains sièges utilisent les points d’ancrage Isofix du véhicule sans pour autant être de véritables systèmes Isofix selon les règlements R44-04 et R129. En voici les exemples les plus courants.
Les sièges du groupe 1 (R44-04) installés face à la route qui utilisent un bouclier d’impact. Démunis de top-tether et de jambe de force, ces sièges se servent de la ceinture de sécurité adulte en guise de 3e point d’ancrage : elle enveloppe le bouclier d’impact placé devant le thorax de l’enfant.
Les rehausseurs (groupe 2/3 R44-04 ou à partir de 95 cm pour les sièges i-Size), dont les attaches Isofix viennent en complément de la ceinture de sécurité adulte mais dont l’emploi n’est pas obligatoire car elles servent simplement à améliorer la stabilité et à retenir le siège quand il n’est pas utilisé. N’étant pas des sièges Isofix à proprement parler, on appelle le système par un autre nom, par exemple « Isofit ».
Lars Ly
Rédacteur technique
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