Les couacs du vidéoprojecteur
Monsieur S. achète au magasin Saturn de Poitiers un vidéoprojecteur Toshiba, avec lecteur DVD intégré, pour 699,30 €. Par trois fois, l’appareil tombe en panne. Saturn se charge de la réparation. À la quatrième panne, le magasin n’accepte de réparer qu’après acceptation d’un devis, au motif que le délai de garantie de deux ans est dépassé, et invite le client à se rapprocher de Toshiba France. Saisie du problème, l’UFC-Que Choisir de la Vienne rappelle à Saturn, par courrier recommandé, la prolongation du délai de garantie suite aux remises en état successives (art. L. 211-16 du code de la consommation) et la prise en charge par le vendeur et non par le fabricant de la garantie des vices cachés (art. L. 211-3 et 4 et art. 1134 et 1641 et suivants du code civil). Trois jours plus tard, Saturn invite le client à venir en magasin pour choisir un appareil équivalent, le modèle Toshiba qu’il possède étant épuisé.